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Channel: Les Fous de vin d'Alain Fourgeot
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Pierre Guigui, fou de vins qui viennent des tripes se souvient de celui qui sanctifie…

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Pierre Guigui

Pierre Guigui. Depuis 2007, il est le Monsieur vin et le rédacteur en chef du magazine Gault&Millau. Fondateur du concours international des vins bios Amphore, membre fondateur du Renouveau des vins bretons, Pierre Guigui est avant tout un homme charmant que je prends vraiment plaisir à croiser lors de mes escapades dans le mondovino... Amateur de karaté, qu'il a pratiqué dans sa jeunesse, de bonnes blagues il aime autant les chemises colorées, à fleurs ou pas que les vins bios et "nature"... Merci d'avoir répondu (enfin !) à ce questionnaire, Pierre. Un vrai cadeau de Noël...

- Le premier verre ? Le déclic ? Cela remonte à l'enfance... C'est celui du Kiddouch qui "sanctifie" le repas du vendredi soir chez les Juifs. Le verre passe de lèvres en lèvres. Beau symbole de partage non ? Le déclic s'est fait par la littérature... Le vin ouvre des horizons nouveaux à qui sait lire entre les lignes.

- La devise ? En normand "à bère ou j'tue l'quin" ce qui veut dire "à boire ou je tue le chien". Je crois que c'est une des expressions favorites d'Olivier Schvirtz, du resto La Robe et le Palais, à Paris. Un gars adorable qui ne ferait pas de mal à une mouche... si son verre est plein.

- Le meilleur souvenir de dégustation ? Les vins qui me font vibrer vraiment viennent des tripes des producteurs. Certains sont en harmonie avec ce qu'ils font et les vins en deviennent beaux. La liste est longue : Olivier Jullien, JP Frick, Richard Doughthy, Thierry Valette, les Gourdon... et tant d'autres. J'aime aussi les vins qui racontent une histoire, qui font voyager, la Romanée, Pétrus, Angélus... Puis, il y a les gens avec qui on boit le vin, qui comptent tout autant. Il vaut mieux un vin banal avec un ami qu'un très bon vin avec un acariâtre.

- Cave ou armoire ? Combien de bouteilles ? Une toute petite cave pour boire des coups à la maison, plus de coups de cœur que de grands vins, et un lieu de "stockage" pour le reste des vins dont je ne connais pas le nombre de bouteilles. 2.500 peut-être?

- Les trois coups de cœur du moment ? C'est une torture... Il y en a de trop. Donc je vais parler de ma dernière dégustation lors du salon Buvons Nature de mon ami Christophe Casazza. Domaine du Pech de Magali Tisssot et Ludovic Bonnelle; Domaine Lous Grezes, de Tresse et Luc Lybaert; et Domaine Olivier Cousin.

 


Catherine Arnaud, folle Ô cœur des vins se souvient d'un pétrus 1945...

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Catherine Arnaud. Originaire de Montpelier, devenue sommelière par passion, elle anime aujourd'hui le blog Ô cœur des vinsLauréate du prix Champagnes Gosset, finaliste du Prix Marie Stuart, un temps chroniqueuse dans l'émission de Jean-Pierre Coffe, sur France Inter, Ça ne se bouffe pas, ça se mange, elle a également collaboré pendant un an au magazine Cuisine & Vins de France. Diplôme de sommellerie en poche, elle devient ensuite la première femme chef sommelier d'un palace parisien, Le Bristol, pour lequel elle voyage de Toronto à Mexico, en passant par Montréal et New-York. Aujourd'hui installée à Saint-Rémy-de-Provence, Catherine Arnaud donne des initiations à la dégustation. Elle a créé un club, les Demoiselles de Bacchus, qui réunit chaque mois, chez un restaurateur, une trentaine de femmes. J'ajoute qu'elle va participer au Wine Blog Trophy du prochain Salon des vins de Loire d'Angers avec un post que je vous invite à lire ici : Vins de Loire, belles découvertes chez mon caviste. Merci, chère Catherine d'avoir répondu au téléphone à ce questionnaire. Bonne chance pour le WBT...

- Le déclic ? Le premier verre ?  Toute petite, je me baladais en forêt  avec mon père et je pense que, inconsciemment, il m'a initiée aux arômes et aux senteurs. Et puis, il y a eu le vrai déclic. Étudiante à l'École de commerce à Montpellier, j’ai un jour créé une animation à la gare SCNF sur le thème du tourisme. Et j'ai fait venir des vignerons. Le déclic, ce sont ces hommes et ces femmes amoureux fou de leur métier, des passionnés, et je me suis dit que c'était un univers magique. Comme je suis moi-même une passionnée et que je vais au bout des choses, j'ai fait un BTS viti-œono à Montpelier. Je me suis ensuite impliquée dans le syndicat des vins du Languedoc-Roussillon, pendant mes études, avant de monter à Paris pour promouvoir les vins du Languedoc à l'Espace Hérault et j'ai appris la sommellerie sur le tas avec des gens comme Philippe Faure-Brac, Éric Sertour et Georges Lepré, dont on buvait les paroles...

- Une devise ? Elle me va bien? J'aime beaucoup cette phrase de Dali : "Qui sait déguster ne boit plus jamais de vin mais goûte des secrets".

- Le meilleur souvenir de dégustation ? Difficile… Chaque bouteille ouverte est un souvenir, une découverte mais si je dois en choisir un : c’était au Bristol un petrus 1945, commandé par un émir arabe qui n'a bu que deux verres… La bouteille est revenue au service et on a pu s'en délecter avec l’équipe. C’était du velours, je n’ai jamais retrouvé cette sensation là...

- Cave ou armoire ? Combien de bouteilles ? Je déménage assez souvent et ma cave est restée dans mon divorce... Donc maintenant je ne garde pas, je bois, je partage, je n’ai plus vraiment de cave, j’achète au fur et à mesure, j’ai encore quelques jolies bouteilles mais je préfère les boire avec des amis...

- Les trois coups de cœur du moment ? 

  • Hier, j’ai ouvert, sur un poulet à l'estragon glissé sous la peau, un vin qui nous a tous agréablement surpris, un côtes-du-rhône 2002 du Château des Tours, d'Emmanuel Reynaud, à Sarrians : une jolie robe tuilée, les tannins étaient encore là, des notes de sous-bois et de cuir, et une étonnante fraîcheur malgré son âge ...
  • Un tokaij 2007, 5 puttonyos, du Château Hellha, de couleur or, sur des notes abricotées, rond, soyeux, sucré mais avec une belle acidité qui fait sa colonne vertébrale. Je le bois en apéritif ou sur un foie gras ou en fin de repas, il n’alourdit pas la bouche, il est raffiné. On a peu l’habitude de boire ces vins hongrois dont Louis XIV disait qu'il était "le roi des vins et le vin des rois ».
  • Un blanc sec enfin, un menetou-salon 2012, du Domaine Chavet, un très joli sauvignon, avec beaucoup d’élégance, sur les agrumes, un vin très expressif, très féminin, qui prépare la bouche pour tout le repas.

Mélaine Payzal, folle à cause d'un gewürtz fait boire du sancerre au Rouge Gorge...

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Mélaine Payzal. Pendant quatre années, de  2003 à 2007, j'ai très souvent croisé la pétillante Mélaine au cours de mes balades dans le mondovino, elle travaillait alors pour le Bureau intreprofessionnel des vins du Centre-Loire. « Une expérience capitale pour moi », confie-t-elle aujourd'hui. A trente-six ans, et au terme de nombreuses pérégrinations, Mélaine Payzal a posé ses valises dans le Gers et ouvert, à Lectoure, en mars 2013, Le Rouge Gorge, un restaurant/brocante/cave à vins, un projet qu'elle nourrissait depuis plusieurs années. « J'aime le vin, confesse-t-elle, mais je ne suis pas vigneronne, j’avais besoin de me réaliser autrement. Par la cuisine, je crée. Avec Le Rouge-Gorge, je cherche à façonner un endroit qui me ressemble… et je suis plutôt contente du résultat jusqu’à présent ». Je vais bientôt venir te faire une bise, Mélaine. En attendant, merci d'avoir rejoint le club des Folles de vin...

 

- Le déclic ? Le premier verre ? Le déclic a eu lieu à Londres en buvant un gewürztraminer de la Maison Hugel, 1997. Je dois préciser que, hélas, autant pour la cuisine que pour le vin, je n’ai eu absolument aucune éducation ou transmission de mes parents ou autres aïeux. J’ai du trouver ma vocation toute seule et ça m’aura pris un peu de temps. Donc, à vingt-trois ans, je commençais à m’intéresser au raisin fermenté; je poussais une porte de la connaissance, il y en avait dix derrière. Je me suis dit qu’il fallait que j’y consacre un travail salarié à temps plein pour en connaître un minimum. En Angleterre, c’est beaucoup plus facile qu’en France – en tous cas à cette époque-là. J’ai travaillé deux ans chez le caviste Oddbins, puis retour en France en 2002. J’ai alors repris mes études à l’Université du Vin de Suze-La-Rousse. 

 

- Une devise ? Pas de devise ! Disons que j’essaie de faire les choses sérieusement sans me prendre au sérieux. 

 

 

- Le meilleur souvenir de dégustation ? Entre 2010 et 2012, j’ai souvent dégusté avec ma section de l’UDSF, celle de Poitou-Charentes. Nous avons accompli de superbes visites et quelques voyages, dont la Rioja, la Ribera del Duero... C’est toujours stimulant de déguster avec des professionnels expérimentés et talentueux. Et dans la bonne humeur qui plus est…

 

-Cave ou armoire? Combien de bouteilles ? Armoire. Je propose pour l’instant une soixantaine de références au Rouge-Gorge, à emporter ou consommer sur place avec un droit de bouchon de 8 euros. Des vins du Sud-Ouest, bien entendu, mais également de la Loire, du Rhône, du Roussillon,…

 

 

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- Les trois coups de cœur du moment ? 

 

. Ici, le "Vin de la Maison", c’est du sancerre, bien entendu ! Celui du Domaine Chotard Daniel et Brigitte (et leur fils Simon, depuis deux ans) à Crézancy. Blanc, rosé comme rouge. Ce sont des sancerres classiques et admirablement bien faits qui permettent moult accords – culinaires et musicaux (pour ceux qui connaissent ces vignerons). Assurément, on sent dans leurs vins tout l’amour qu’ils y mettent.

 

. Plus localement, j’apprécie beaucoup le manseng sec, Esprit passion, du Domaine de Magnautsitué à Fourcès, un charmant petit village proche de Condom. C’est un vin surprenant pour un côtes-de-gascogne, sec et gras, avec des arômes de fruits confits, exotiques et épices douces. Avec toute la délicatesse et la fraîcheur que peut apporter le petit manseng. Top sur des plats sucrés/salés. 

 

. Enfin, je propose plusieurs vins du Domaine Pierre Cros dans le Minervois ; je suis fan de son Vieilles Vignes, un succulent breuvage tiré de carignans centenaires puis passé six mois en barriques d'un vin. Très complexe, souple et puissant à la fois, le bouquet explose en notes de fruits noirs et épices. Un véritable régal pour les papilles ! Hélas, il n’y en a plus pour l’instant, il faudra attendre la prochaine mise - au printemps je crois. 

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Nathalie Merceron, folle à cause d'un sauternes, se souvient du Madiranais...

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Nathalie-Merceron.jpgNathalie Merceron. Consultante culinaire, elle marie mets et vins pour des vignerons, des caves et des syndicats d’appellation. « En partant des vins, j'élabore des recettes en harmonie afin de magnifier les vins », précise Nathalie Merceron qui déguste aussi dans des jurys d’amateurs et de professionnels en Vallée du Rhône. « Passionnée de vin et de gastronomie », elle anime depuis sept ans le blog Saveur Passion et depuis deux ans, un second blog sur les vins de la Vallée du Rhône, Côtes-du-Rhône News.
Elle sera fin février à Montpellier, au salon Vinisud pour des animations culinaires sur le stand des vins de Rasteau. Merci et à bientôt.

 

-Le déclic ? Votre premier verre ? Un peu trop de champagne au mariage de mon frère, j’avais alors huit ans. Mais le premier déclic, gourmand, est un sauternes de 1976, doré, fruité, aromatique, riche, voluptueux, un envoûtement des papilles, j’avais quinze ou seize ans. Le second déclic, des vendanges en Madiranais, dans un paysage superbe, des dégustations sur baies, la rencontre des vendangeurs et des vignerons, la visite des chais. Un coup de cœur pour l’appellation autant que pour ceux et celles qui font le vin, au quotidien. J’avais alors une trentaine d’années et peu de temps après j’allais suivre une formation en vin, dans le Vaucluse, vendanger moi-même à Châteauneuf, piger à la main à Gigondas et déguster les jolis vins de cette région d’adoption…

 

- Une devise ? Plutôt une citation, d’un auteur que j’aime et une femme que j’admire, Colette : "Ne dédaignez pas, détenteurs de fines bouteilles, ces vins à courtes échéances : c’est clair, sec, varié, cela coule aisé du gosier aux reins et ne s’y arrête guère". Les grandes bouteilles c’est bien, mais les "petits" vins qui donnent du plaisir à l’âme et du cœur au ventre, c’est bien aussi !

 

- Le meilleur souvenir de dégustation ?  Je renvoie à ce texte rédigé pour les Vendredis du Vin, un condrieu de chez Guigal, millésime 1996, synonyme de sensualité et de passion amoureuse.

 

- Cave ou armoire? Combien de bouteilles ? Armoire et clayettes, et quelques bouteilles éparpillées, sans compter celles des clients, comptons environ cent vingt bouteilles.

 

- Les trois coups de cœur du moment ?


. En rouge, mon favori reste le Jocundaz, Massif d’Uchaux, du Château Simian, de mon voisin Jean-Pierre Serguier, beaucoup de plaisir et très équilibré, une caresse en bouche. Mais j’adore le cinsault de Jérôme Gréco, du Domaine de la Biscarelle, un vin d’un excellent rapport qualité-prix, gourmand, très facile à boire.

. Gros coup de cœur pour un rosé atypique, celui de Jérôme Bressy du Domaine Gourt de Mautens, un rosé de gastronomie oxydatif, d’une très belle longueur en bouche, vinifié comme un blanc.

. Et en blanc, un coup de cœur pour la Sauvageonne du Domaine de la Cabotte, idéal avec œuf et/ou truffe, et c’est de saison !

 

 

Toujours plus de Ligers au Salon des vins de Loire d'Angers ...

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le-jury-en-action.jpgBourges. Retour... Reprise. En douceur. Un mois en balade, sans internet, sans téléphone, sans blog, sans réseaux... Un vrai lavage de cerveau au pays du puros et du mojito... Je fais cette année l'impasse sur la Percée du vin jaune et les salons d'Angers dont celui des vins de Loire. Qui commence aujourd'hui. Je connais, depuis nombre d'années, cette effervescence du premier jour, cette ambiance de retrouvailles entre vignerons, acheteurs, journalistes. Je les imagine, je les vois, le nez dans leur verre ...

Comme chaque année, le Salon a en fait débuté hier avec le concours des Ligers. Le vingtième. Organisé par l’Union des œnologues de France, les interprofessions du Val de Loire et Angers Parc Expo, ce concours est censé récompenser les meilleurs Vins de Loire. Mais beaucoup de vignerons ne présentent pas leurs vins... Ce dimanche « 2.300 échantillons ont été jugés par 359 dégustateurs répartis sur  quatre-vingt-deux tables », indique le communiqué de presse, reçu dimanche soir.  Pour Laurence Salvetat, œnologue, en charge de l’organisation du concours, « la mixité du jury signe l’originalité de ce concours. Chaque table est présidée par un œnologue, garant du bon déroulement de la dégustation. Autour de lui, sont présents pour moitié des professionnels de la filière. L’autre moitié est constituée d’amateurs œnophiles». C’est une véritable armée qui se mobilise autour de l’évènement cent œnologues et trente bénévoles assurent son bon déroulement et gèrent le classement et le service de sept mille bouteilles de vins !

 « Renouvelé chaque année, le jury est cependant composé de fidèles qui ne ratent jamais l’occasion de se confronter au nouveau millésime ligérien » indique encore le communiqué. « C’est le cas de Bernard Sirot, de Vino en Belgique, qui vient chaque année depuis la création du concours. Cette année il est entouré d’une délégation de neuf acheteurs belges. "C’est pour moi un rituel, chaque année je fais de belles rencontres. Par exemple ce matin à ma table l’AOC Valencay en rouge a enchanté toute la table pour la grande qualité des vins présentés".» 

Laurent Polleau, le nouveau président de l’union des œnologues de France pour la région Loire, précise que « cette édition du concours des Ligers est le premier à se dérouler sous la réglementation du nouveau décret (l’article 4 du décret n°2012-655) qui réglemente les concours viticoles au niveau européen et l’inscrit donc dans l’excellence des concours de vins français ».

Christian Groll, directeur du Parc des Expositions d’Angers, ajoute que « le concours par le biais des médailles qu’il décerne, est une passerelle commerciale indéniable entre les vignerons et les acheteurs. Les médailles sont un indicateur de qualité rassurant le consommateur surtout sur les linéaires de la grande distribution. Elles sont souvent exigées par les centrales d’achat.»

Cette année, 2.283 échantillons (un peu moins que l'an dernier; 2.334) ont été présentés au jury qui a décerné 630 médailles contre seulement 569 l'an dernier, 145 en or, 239 en argent, 246 en bronze. Les vins du Centre-Loire tirent leur épingle du jeu : 109 Ligers d'or, 93 en argent et 35 en bronze... Tous les résultats sont sur www.concoursdesligers.com ou www.salondesvinsdeloire.com sur lequel vous en saurez encore plus sur le Salon d'Angers qui s'achève mercredi soir.

Yann Dereu, fou à cause d'un viré-clessé, vient de remporter le WBT...

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Yann Dereu. Il vient de remporter le huitième Wine Blog Trophy* organisé dans le cadre du Salon des vins de Loire d'Angers. Actuellement employé au très célèbre bar à vin lyonnais, le Wee-An, Yann Dereu ( à gauche, avec "son" caviste Tristan Ringenbach ) conseille les clients, les sert et gère la carte des vins courants. Parallèlement, il blogue sur Ah le vin.com (sous-titré Chroniques d'un jeune poisson dans l'océan du vin) depuis maintenant deux ans. Par ce blog, « je souhaite faire aimer et compendre le vin à ceux qui ne le connaissent pas, explique-t-il. J’essaye de rester simple, de ne pas saouler le lecteur avec des notes de dégustations théoriques ou encore des articles people qui relatent mes soirées avec des vignerons. Je parle : des appelations en général et mettant en avant quelques vignerons, des choses qui peuvent me blesser, comme les extrémistes du vin nature, de choses positives qui se passent dans le monde du vin, ou encore des évènements liés à son histoire comme la Percée du Vin Jaune.» Bon, ça c'est dit... Et maintenant, les réponses. Merci et à un de ces jours, peut-être au Wee-An. 

 

- Le déclic ? Le premier verre ? Le père d’une ex qui a une belle cave sortait une syrah différente tous les dimanches. Au départ je ne comprenais pas le vin mais à force de remettre l’ouvrage sur le métier… Ensuite j’ai écumé les salons jusqu’à ce que je tombe sur le viré-clessé l’Epinet 2006 de Jean Rijckaert. C’est le vin qui m’a fait dire : “Putain, le vin j’aime ça”.

 

- Une devise ? Deux devises :"poser des questions aux professionnels du vin même quand on y connait rien" et "pas de branlette intellectuelle à propos du vin".

 

- Votre meilleur souvenir de dégustation ? Fin de soirée avec deux amis, on s’ouvre un clos-de-la-belle 2004 de Rémy Pedreno à 4 heures du matin. Jeunesse insolente, sirop de cassis au nez, fraîcheur et équilibre au rendez-vous.

 

- Cave ou armoire? Combien de bouteilles ? Je viens de La Réunion et mes parents n’ont pas la culture de la garde du vin. J’ai donc une armoire 220 bouteilles chez moi que je commence à remplir depuis que j’ai quitté le statut d’étudiant. J’ai pour objectif de la remplir aux deux tiers avec des magnums. Je me retrouve souvent à de grandes tablées et j’avoue que je trouve ça meilleur. Aujourd’hui je dois avoir une cinquantaine de flacons.

 

- Vos trois coups de cœur du moment ?

- Le savigny-lès-Beaune Serpentières 2007 de Simon Bize (rouge)

- Le riesling Clos Wiedsbuhl 2008 de Zind Humbrecht (blanc)

- Le côtes-du-rhône 2007 La Pialade d’Emmanuel Reynaud (rouge)

Trois genres différents pour trois moments différents. Plutôt sur la fraîcheur, ce sont des vins qui me vont bien en ce moment.

 

* Le Wine Blog Trophy. "Val de Loire, découverte chez mon caviste", tel était le thème du huitème Wine Blog Trophy. C’est accompagné de leur caviste préféré que les cinq finalistes ont participé à l'ultime épreuve de dégustation sur le Salon d'Angers, avec des questions techniques sur le vignoble de la Loire et l’épreuve fatidique de dégustation à l’aveugle. Le Wine Blog Trophy se déroulait cette année en trois temps. Tous les bloggeurs présélectionnés devaient d'abord déposer un post  et rapporter une anecdote personnelle sur une trouvaille réalisée chez leurs cavistes. Pendant tout le mois de décembre, les « posts » ont été soumis au vote des internautes. Ensuite, un jury  a désigné les cinq finalistes. Le palmarès :  1) Yann Dereu (Ah le vin !) accompagné par Tristan Ringenbach (Trovino); 2) Marc Vanhellemont (Les 5 du vin) accompagné par Jean-Michel Jaeger (In Vino Véritas) ; 3) Benjarmin Poussardin (Binbin fou de vin) accompagné par Sébastien Dréville (Une Cave à Bron); 4) Catherine Arnaud (Ô cœur des vins) accomapgnée par Guillaume Beutier (L'Ange du vin); 5) Nicolas Brouté (Melon de Bourgogne) accompagné par Maxime Bregeon (Les Caves Bregeon).

 

** A relire : Benjamin Poussardin, c'est un fou de vin ce Binbin !Nicolas Brouté, fou du melon de Bourgogne se souvient d'un haut-brion 2007Catherine Arnaud, folle Ô cœur des vins se souvient d'un pétrus 1945... Quatre des cinq finalistes ont répondu au questionnaire des Fous de vin. Manque un des 5 ...

 

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Le Centre-Loire gourmand d'Alexis Goujard ...

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Le Centre-Loire gourmand d'Alexis Goujard ...

Presse. Comme chaque année dans son numéro de février, mois du Salon d'Angers, la Revue du vin de France consacre un dossier aux vins de Loire. Le Berruyer Alexis Goujard a donc « arpenté la vallée », des Côtes d'Auvergne à Nantes. « Pour en rapporter cent bouteilles étonnantes élaborées par de nouveaux vignerons, des étoiles montantes et quelques stars. Des cuvées originales à des prix souvent dérisoires », lit-on dans le chapeau du papier. Prix dérisoires ? C'est à voir...

Sa sélection pour le Centre-Loire ? La voici ...

A Reuilly, le journaliste a découvert le Domaine Mabillot, repris en 2008 par les enfants, Alain et Matthieu et a aimé leurs blancs . A Menetou-Salon, Paul-Henry Pellé et son excellent Cœur de Cris 2012 a bien évidemment été retenu. Ainsi qu'Antoine Van Remoortere, qui, après avoir travaillé chez Julien Zernott (lequel fut le vinificateur du Domaine Pellé) au Domaine de l'Escalette dans le Languedoc, est revenu dans le Cher pour prendre en mains les vignes du château de Maupas. « Suivez cet ambitieux, il va vous étonner ! », conclut le journaliste.

A Sancerre, Alexis Goujard a été séduit par le blanc du (tout petit) Clos des Remparts, en plein centre-ville, des deux cousins Vacheron. Et par les cuvées de Daniel Crochet (Bué) et de Pierre Martin (Chavignol). Ainsi que par le blanc Monts Damnées 2012 du Domaine Paul Prieur * (Verdigny) et la Cuvée des 500 ans du Domaine Jopseh-Mellot. Et par le « couple haute-couture » formé par Alphonse Mellot et Hélène Bellanné qui viennent « de lancer deux cuvées de petits négoce ».

Mathieu Coste et son pinot sans soufre, pour les Coteaux-du-Giennois ainsi qu'Alexandre Bain, Pouilly-Fumé, pour ses « blancs dorés et veloutés, loin des sauvignons pariétaux » font partie des élus... Ainsi que les frères Saget, mais pour leur domaine des Grandes Espérances, en appellation Touraine Mesland.

Pour rester dans le Berry, du côté de Valencay, le Claux Delorme de Bertrand Minchin a également été retenu dans cette sélection des « 100 vins de Loire bluffants »...

* Alexis Goujard évoque une parcelle argilo-calcaire des Monts Damnés, à Chavignol, « isolée », par Didier Prieur. En fait, c'est son fils Luc, vingt-trois ans, arrivé au domaine Paul Prieur en 2012, qui a décidé de créer quelques cuvées parcellaires, dont celle-ci. J'en reparlerai un de ces jours...

Petites lampées avec le Diable pour oublier le reste ...

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Petites lampées avec le Diable pour oublier le reste ...

Bourges.Temps pourri ! Et ça dure. Je pensais avoir emmagasiné assez d'énergie au soleil pour tenir le choc, mais là, gavé de pluie et de vent, j'en ai déjà ras le bol... Du coup, pour se remonter le moral, et après une jolie cure de mojitos, de rhums vieux et d'eau, ben oui, sans une goutte de vin pendant plus de trois semaines, j'ai ouvert hier ma première bouteille. Avec des cuisses de pintade, jus réduit et poêlée de légumes" oubliés, comme ils disent, de mon jardin. Tombée de thym. Et une envie de dialoguer avec le Diable, sur la pointe du même nom.

Elle se trouve en Provence, pas loin du fort de Brégançon, résidence de la République que le Président a décidé d'ouvrir au public plutôt que d'y passer ses vacances. Je connais un peu l'endroit, pour m'être baigné quelques fois sur la jolie plage, en bas de la forteresse. Hors saison, quand les hordes de touristes sont reparties au chagrin -c'est comme ça qu'un de mes amis, aujourd'hui disparu, appelait le travail. Aujourd'hui, il y fait aussi un temps de m...sur ce coin de France.

Cette Pointe du Diable est la propriété de Château Malherbe, domaine de vingt-cinq hectares, situé sur la commune de Bormes-les-Mimosas. Situé en face les îles de Porquerolles, il est la propriété depuis quatre générations de la famille Ferrari - pas celle des petites bagnoles pas chères. Sébastien est aux commandes depuis 2004. « Séparée de la mer par un mince ruban de végétation méditerranéenne, la parcelle de la Pointe du Diable bénéficie d’un micro-climat particulier : les vents marins et leur humidité saline tempèrent la chaleur estivale, peut-on lire dans le dossier qui accompagnait la bouteille. On annonce un assemblage de syrah et grenache - à part égale dans l’assemblage- complétés par 20 % de cabernet-sauvignon ». Le terroir ? « Des sols filtrants d’alluvions anciens parsemés d’éclats de quartz .» « Longues cuvaisons et élevage bien dosé de 40 % de fûts de chêne pendant douze mois », pour la technique.

J'ai ouvert ce 2011 juste à la sortie de la cave qui est à quatorze degrés. Il aurait mérité d'être carafé...Le nez était déjà plein de fruits noirs, mais un brin fermé. Un peu sévère en bouche à la première lampée, avalée devant la cheminée en laissant l'esprit baguenauder. A table, changement de caractère. Le Diable était sorti de sa boîte. Le nez explosant sur le fruit escorté de notes plus florales. Très provençal, plein et dense, tanins enveloppants mais souples, sur une jolie finale donnant envie d'y revenir, il a un peu dominé le plat et la chair tendre du galliforme, se montrant plus "aimable" - comme dirait Jacques Puisais- avec les légumes et le thym ... Joli vin à revoir dans quelques mois sur un bout de bœuf grillé, ai-je pensé en remettant une bûche. Oui, son prix : 19 euros...

Les petites lampées reviennent bientôt...


Le sancerre et le sauvignon de Loire, stars aux USA ...

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Le sancerre et le sauvignon de Loire, stars aux USA ...

Marchés. Le journal Les Échos a consacré il y a quelques jours un long papier sur l'exportation des vins de Loire, confirmant que les États-Unis sont devenus son premier marché en 2013, devant le Royaume-Uni. « Fans du sancerre *, les consommateurs américains découvrent le sauvignon blanc, les bulles et le rosé », écrit le journaliste.

Dans sa longue analyse, il rappelle que pour en arriver là, les vignerons du Val de Loire ont « mis le paquet pour séduire les acheteurs américains. Et cela a marché. ». Résultat : « Les États-Unis sont devenus le débouché numéro un à l’export des vins de Loire en 2013. C’est la première fois qu’un pays non européen prend la tête de ce palmarès symbolique, qui montre que le troisième vignoble AOC français se mondialise enfin », poursuit-il, chiffres à l'appui :+ 8% aux USA. La part export approche les 20% en incluant le sancerre et le délégué régional d'Interloire espère une progression de 3% de plus d'ici 2016.

« En valeur absolue, il ne s’est jamais vendu autant de vins de Loire dans un pays étranger, soit 67.200 hectolitres sur les dix premiers mois de 2013. Du jamais-vu depuis la chute des ventes consécutive aux attentats du 11-Septembre », poursuit l'auteur de l'article, citant le baromètre Wine Trade Monitor, qui mesure la ­perception des professionnels ­américains du vin : «Tous les voyants sont au vert, car ce sont les 21-35 ans qui plébiscitent ces vins légers et aromatiques. Et le taux de change défavorable euro-dollar n’y change rien .»

Petit bémol à cette euphorie : « Si le blanc de Loire se vend bien, le rouge est en carafe. Sur les dix premiers mois de 2013, les quelque 86 appellations du Val de Loire ont exporté 366.000 hectolitres, dont 80 % de vins blancs. Derrière le sancerre, qui truste un tiers des ventes, viennent le vouvray (15 %) puis le muscadet (9 %), tous trois des blancs. Les rouges – anjou, saumur-champigny, chinon et autres bourgueil – ont plus de mal à concurrencer les volumes massifs du pinot gris italien, qui inonde le marché américain », constate encore Les Échos.

Qui évoque un « autre motif d’inquiétude pour le vignoble ligérien : « Les faibles volumes vendangés en 2013 (deux millions d’hectolitres), en raison d’un été ­tardif, soit la plus faible production des cinq dernières années .»

* Soif de sancerre ! Les Échos cite également un acheteur de CBL Wine de Philadelphie, qui fournit six cents points de vente aux USA. Il explique ainsi le succès des vins de Loire : « Le sancerre bénéficie d'une forte notoriété, mais comme son prix se situe entre 19 et 35 dollars (14 à 26 euros) la bouteille, il est réservé aux grandes occasions. Les autres sauvignons blancs de Loire sont très aromatique et comme ils démarrent autour de 10 dollars (7 euros), ils ont une belle marge de progression . Les consommateurs ont soif de découvrir de nouveaux terroirs, la classe moyenne américaine revient à des vins complexes, elle ne veut plus de goûts qui se ressemblent d'un restaurant à l'autre. (...) Le sauvignon californien n'a pas la même variété que son cousin de Loire, où existent de multiples terroirs et de nombreux petits viticulteurs .»

Légende : Photo (BIVC) du Clos de la Poussie à Bué...

A Bourgueil, 2014 sera l'Année Jean-Carmet ...

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A Bourgueil, 2014 sera l'Année Jean-Carmet ...

Hommage. Vingt ans ! Le 20 avril 1994, Jean Carmet laissait seuls ses copains de la dive bouteille pour aller trinquer avec les nuages... Les vignerons de Bourgueil, où est né l'acteur, ont installé depuis cette date leur Maison Jean-Carmet-des vins de Bourgueil dans la maison d'enfance de ce fou de vin drôle et émouvant.

2014 sera donc l'Année Jean-Carmet pour les Vignerons de Bourgueil qui vont marquer le vingtième anniversaire de sa mort avec une série d'événements. Il y a quelques jours, ils étaient au cimetière du Montparnasse pour boire un verre sur sa tombe. Autour de son fils, Jean-François Carmet, Philippe Pitault, président des Vins de Bourgueil, Jean-Claude Audebert, Grand Maître de la commanderie des vins de Bourgueil et Saint-Nicolas-de-Bourgueil. Également présents, Patrice Monmousseau et Jean-Maurice Belayche, qui organisent depuis 1996 les Journées du livre et du vin de Saumur, dédiées à Jean Carmet. Elles auront lieu cette années les 12 et 13 avril dans les caves de Bouvet-Ladubay. Une table ronde sera consacrée à l'acteur le dimanche 13 avril, au cours de laquelle sera projeté un film de quinze minutes alliant images d'archives et témoignages de ses amis bourgueillois. Pour la quatrième année consécutive les vignerons de l'appellation remettront également le Prix Jean-Carmet des vins de Bourgueil récompensant un ouvrage original consacré au vin.

Le nom de l'acteur est également associé à un Trophée remis ce jeudi 13 février à un des lauréats de la Coupe de France du Fromage de tête, organisé par la Chambre professionnelle des charcutiers-traiteurs de Paris-Ile de France depuis 1993... Jean-Carmet et ses amis Jean-Pierre Coffe, Michel Denisot et Gérard Depardieu avaient participé à la création de ce concours...

A savoir encore... En avril, France 3-Centre consacrera à l'acteur un numéro de son émission On a retrouvé la mémoire. En octobre, les vignerons de Bourgeuil participeront à la vingtième édition du Festival Jean-Carmet de Moulins-sur-Allier, qui met à l'honneur les comédiens dans les seconds rôles.

Et bien évidemment, 2014 sera largement arrosée par la Cuvée Jean-Carmet, élaborée en rouge par Bouvet-Ladubay en 2004, à l'occasion du dixième anniversaire de la mort de l'acteur. Le rosé, sorti en 2012, avait été mis à l'honneur au Festival de Cannes l'an dernier ...

Chais Elles ... à Nantes, pour le deuxième salon des vins de vigneronnes...

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Chais Elles ... à Nantes, pour le deuxième salon des vins de vigneronnes...

Nantes. Carole Samzun-Gaillard n'a pas choisi les dates au hasard ! Son deuxième Salon des vins de vigneronnes aura lieu les vendredi 7 et samedi 8 mars. Le 8, c'est Journée de la femme... Trente-deux vigneronnes, de diverses appellations - mais je ne vois personne du Centre-Loire - ont répondu à l'invitation de la créatrice de Chais-Elles. L'an dernier, à l'occasion de son premier salon, elle avait répondu au questionnaire des Fous de vin - voir le lien plus bas.

Côté pratique : le vendredi 7 de 15 à 21 heures; le samedi 8 de 11 à 20 heures. C'est au Radisson Blu Hôtel de Nantes, 6, place Aristide Briand. Le salon est évidemment « ouvert à tous, amatrices et amateurs », précise le carton. 7 euros.

La liste des domaines qui seront à Nantes les 7 et 8 mars.

La liste des domaines qui seront à Nantes les 7 et 8 mars.

Lauranie, folle de chocolat, se souvient d'une goutte de champagne sur un biscuit rose ...

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Lauranie, folle de chocolat, se souvient d'une goutte de champagne sur un biscuit rose ...

Lauranie Nonotte. Si vous lui demandez quel est son métier, elle vous répond : sommelière. Sommelière du chocolat... « Mon métier consiste à sélectionner les chocolats chez les meilleurs artisans du monde entier et à concevoir des dégustations pour les amateurs de chocolat », précise-t-elle. Au travers de sa société, Esprit chocolat, qu'elle a créée en 2010, après sept années passées en institut d’études, à conseiller les entreprises sur leur image, et un voyage dans les plantations de cacao du Mexique, Lauranie propose des animations autour du chocolat. Pour les entreprises et les particuliers, notamment des dégustations accordant le chocolat et le vin, les alcools, le champagne ou encore le fromage ! Ce sont les "Accords Chocolat". Merci Lauranie, nous avons au moins deux passions communes car moi aussi je suis fou de chocolat et du savagnin...

- Le déclic ? Le premier verre ?

Je vais parler de la première expérience car ce doit être de là que vient mon goût pour le goût ! Mon grand-père était bouilleur de cru en Haute-Saône (70), et également un grand épicurien. Toute petite, je me souviens de l'odeur des eaux-de-vie dans son hangar, les prunes, les mirabelles, les poires que l'on avait ramassées avec lui sous les arbres et qui macéraient.... L'odeur est restée un élément essentiel dans mon appréciation de tout ce que je bois et mange. Et puis il y a eu la première dégustation. Autour de cinq ans, mon grand-père nous faisait goûter à ma soeur, ma cousine et moi, notre première goutte de champagne, sur un biscuit rose. Un apprentissage en douceur, que je tente de transmettre chaque jour à travers mes dégustations.

- Une devise ?

Celle de Forest Gump, un peu revisitée : "On se sait jamais {sur quoi on va tomber en ouvrant la boîte de chocolat}" ! Oser goûter, rester curieux, et garder les sens en éveil... la vie est faite de bonnes surprises.

- Le meilleur souvenir de dégustation ? Je pense que c'était avec Emmanuel Delmas, un grand sommelier (1,85 au moins ). C'est avec lui que j'ai vraiment appris à découvrir, comprendre et aimer le vin. En tâtonnant ensemble sur les premiers accords Vins & Chocolat que nous allions proposer à nos clients, j'ai vraiment découvert une autre façon de boire du vin, une façon ludique, basée sur le plaisir, un plaisir qui venait du lien que l'on peut faire entre le vigneron et son vin, entre la vigne et le goût, entre la terre et la puissance du liquide. Je lui dois beaucoup, et notamment une magnifique découverte : un vin italien passerillé, un ben rye, aux notes de fruits compotés, d'abricot confit, de soleil et de sucre. Nous l'avions accordé avec un caramel au fruit de la passion et ce fut un grand moment !

- Cave ou armoire? Combien de bouteilles ? Cave, pas très organisée, et pas très remplie : je suis une femme pressée, j'aime bien boire un vin que je viens d'acheter, je n'aime pas attendre. Un peu comme avec les robes, je les porte le jour de leur achat !

- Les trois coups de cœur du moment ?

. Femme Rosé, le dernier né de Champagne Duval Leroy, avec lequel je travail en ce moment. Les mariages avec ce champagne sont assez fous, notamment avec certains fromages. C'est le genre de produits avec lesquels je m'éclate bien

. Côtes-du-jura, savagnin Cuvée Prestige 2009, de Jean-François Ganevat. Pas une nouveauté mais un vin avec un gros caractère, qui enveloppe subtilement le palais de ses notes de noix, mais aussi de curry et de café torréfié. Un vin qui se mange à mon sens.

. Pour rester dans ma région (sans chauvinisme aucun !), un autre côtes-du-jura, 2011, de Henry Le Roy, Domaine de l'aigle à deux têtes, à Vincelles. C'est le genre de vin bien classe que j'aime partager avec mes copines à l'apéro.

Dominique Lacroix, fou à cause du P'tit Dé se souvient d'une verticale de Reverdy-Ducroux...

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Dominique Lacroix, fou à cause du P'tit Dé se souvient d'une verticale de Reverdy-Ducroux...

Dominique Lacroix. Profession, « concepteur ». Installé au Noyer, dans le Cher, Dominique Lacroix a passé sa vie « à concevoir, à faire construire », en particulier, des caves et aménagements divers pour des vignerons. Il est par ailleurs président de l’association La Gravière, patrimoine traditionnel du Pays-Fort, dans le Cher, dans laquelle on s’occupe de restauration traditionnelle (torchis, haies, charpente, etc.), d’art contemporain et de promotion du vin de Sancerre ! Il a donc toute sa place dans cette galerie de Fous de vin ... J'ajoute que son fils, Guillaume, tonnellier, ouvrira très bientôt son atelier à Saint-Bouize. (voir le lien ci-dessous). Merci et à bientôt autour d'un verre de sancerre, bien évidemment ...

- Le déclic ? Le premier verre ? Une rencontre avec le P’tit Dé* (à droite sur la photo), à Verdigny, vers 1970 ou j’ai découvert ce sancerre qui allait monter en puissance ! Le meilleur sauvignon du monde, j’aime dire.

- Une devise ? Point trop n’en faut, mais du bon !

- Le meilleur souvenir de dégustation ? Une verticale au Domaine Reverdy-Ducroux à Chaudoux, dans les années 1980. Des découvertes et des surprises : des années exceptionnelles complètement passées et des années quelconques qui, avec le temps, étaient devenues sublimes.

- Cave ou armoire? Combien de bouteilles ? Une vieille cave voutée, bien aérée et à température constante. Peu de bouteilles ( deux cents environ) parce que ça tourne et qu’il en est bu régulièrement…

- Les trois coups de cœur du moment ?

. un condrieu 2010, blanc, de Stéphane Montez Domaine de Monteillet, Chavanay.

. Sancerre Grand Chaille 2011, silex blanc, de Jean Thomas du Domaine Thomas et Fils à Verdigny.

. un sauternes Chateau Climens., 1er cru, blanc, 1988.

Mes prochains coups de cœur seront pour les rouges...

* André Dezat, figure du Sancerrois, est décédé il y a un an. Il avait repris les vignes familiales dans les années 1950 pour créer le Domaine André Dezat.

Le Trail de Sancerre connaît la musique ...

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Le Trail de Sancerre connaît la musique ...

Sancerre. Les vignerons de Sancerre, autour de la Maison des Sancerre, n'ont pas l'habitude de rester les deux pieds dans la même pompe, mais je ne vous apprends rien. Et quand ils ne font pas du jazz ou du rock en caves, ils courent ... Aux marathons de New-York ou de Paris. Et dans leurs vignes.

Depuis 2012, c'est donc la troisième édition cette année, ils organisent un trail dans leurs coteaux. Un course en pleine nature, avec le Piton en toile de fond. Ils sont imaginé deux parcours, une Magnum de 35 kilomètres pour les pros et une Fillette de 14,8 kilomètres (avec moins de 5 % de bitume) pour les autres. Pour cette édition 2014, ils ont redessiné les parcours. La première passera par Saint-Gemme, l'autre, qui gagne en distance et en dénivelé, par les hauteurs de Chavignol et de Verdigny. Les deux courses arriveront en ville. Les meilleurs Français de la spécialité sont attendus. Pas franchement des fous de vin, mais des dingues de l'effort intense. Qui pourront se retrouver en soirée, avec les bénévoles et les vignerons, dans les Caves de la Mignonne pour un dîner de gala.

Toutes les infos et les formalités d'inscription (avant le 7 juin) sur le site du trail - lien ci-dessous. La date ? Le 21 juin. Un samedi. Et c'est le jour de la Fête de la musique. A chacun sa partition....

Petites lampées autour de la soupe de Milo ...

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Petites lampées autour de la soupe de Milo ...

Bourges. Milo, c'était le surnom de mon beau-père. Cette soupe, rustique, un peu à l'image du bonhomme, roborative, à servir un soir d'hiver, est l'une de ses inventions, pour de pas dire une de ses créations. A moins qu'il ait repris une vieille recette familiale. Peut-être aussi qu'on lui en a servi, là-bas, dans l'Est, quand il travaillait à la mine. Nul ne sait ...

Dans un grand faitout, il faisait revenir un oignon rouge, mouillait largement, ajoutait des aromates, thym, laurier, des haricots rouges, des grains d'orge. Puis des pieds, des oreilles et une queue de cochon. Enfin des pommes de terre, avec la peau... Le tout mijotait longuement, lentement, sur le coin de la cuisinière à bois. Jusqu'à en devenir plus solide que liquide. La cuillère y restait droite... On servait à la louche, dans de grandes assiettes creuses. On ajoutait du poivre du moulin, un peu de crème fraîche, de la vraie, la double, pas ce succédané liquide, allégé, qu'on trouve en supermarché.

L'histoire de la soupe de Milo, on l'a souvent racontée à des copains. Au point qu'ils ont voulu goûter. Ce qui fut fait l'autre soir. Le faitout est reparti vide en cuisine... Vous dire qu'ils ont adoré.

Pour l'apéro, anchois marinés à l'huile, olives, rillettes de lapin, spaccatini, j'ai ouvert un coteaux-du-languedoc, un pic-saint-loup 2012, de Chateau La Roque, propriété de Jacques Figuette depuis 2006. Trente deux hectares de vignes, en terrasses dans un amphithéâtre, au milieu de la garrigue. Biodynamie de rigueur. Marsanne (30%), grenache blanc (25%), auxquels sont assemblés un peu de rolle, de roussanne et de viognier. C'est frais, floral, ample, riche, sur des notes de fruits mûrs venus d'ailleurs, de loin. Bouche enveloppante, chaleureuse. 9 euros chez les cavistes. Un joli blanc qui aura parfaitement rempli son rôle : nous mettre en appétit...

Et donc à table, pour une première louche. Dans les verres, le millésime 2010 de Château Fourcas Hosten. Une magnifique chartreuse nichée au cœur du village de Listrac-Médoc. Et quarante-sept hectares de vignes, dont trente-six en production, cabernet sauvignon, merlot plus un peu de cabernet franc. Propriété des frères Momméja, Laurent et Renaud, depuis 2006. Ils n'ont pas lésiné sur les moyens pour hisser leur vin au plus haut et le vignoble est aujourd'hui encore en pleine restructuration, sous la direction de l'œnologue Éric Boissenot et de Caroline Artaud, la directrice technique.

Bon, c'est sûr, cette bouteille aurait méritée de rester en cave encore quelques années. Mais on l'a trouvée très à son avantage, flatteuse, sur des notes de grillé, d'un belle intensité. Vin généreux en bouche, déjà soyeux, élégant, sur une jolie finale tendue. Un vrai bonheur. À encaver, qu'on se le dise. Pour 17,50 euros.

Changement de registre pour la seconde louche, car tout le monde y est revenu à la soupe... Direction la vallée du Rhône avec la cuvée ico(o)n 2010 des Vignerons de la cave de Rasteau. On les connaît, autour de cette table. On aime leurs vins, leurs côtes-du-rhône, souvent partagés avec des copains de jardin. Avec cette « cuvée d'exception », 42 euros, autant l'annoncer tout de suite, les Vignerons de Rasteau ont voulu frapper fort en demandant à l'œnologue Patrick Léon, qui travailla pour Mouton, Lichine et dans la Nappa Valley, d'écrire une nouvelle partition. « Un vin haute-couture, capable de mettre en valeur les meilleurs terroirs et les meilleurs cépages », expliquait en son temps Alexis Cornu, le maître de chai. « Les raisins de grenache, syrah, mourvèdre, sélectionnés un à un, sont récoltés manuellement, triés, vinifiés et élevés en barriques, fûts et demi-muids, dans nos chais et dans le plus grand respect de leur origine », peut-on lire sur la contre étiquette de la bouteille.

Et de fait on s'est régalé. Quinze degrés, certes, « pas un vin de gamin », a commenté Éric. Un nez de garrigue, des pointes de poivre blanc, des notes florales, une bouche pleine, fraîche, presque gouleyante, finale précise et longue. L'ico(o)n nous a accompagnés jusqu'aux fromages. Avant le désert de Maryse. Une crème renversée de "gibière", quoi ! Qui appela un joli cognac Hardy. Et un puros de Cuba ! Ben voyons...

Les petites lampées reviennent bientôt...


Henry d'Assay, sa cuvée HD et ses langoustines...

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Henry d'Assay, sa cuvée HD et ses langoustines...

Magazine. Nœud pap' impeccable, en bras de chemise, verre de blanc à la main, le comte Henry d'Assay, pose devant son beau château, digne d'un conte de fée. Dans son numéro 579 daté de mars, la Revue du vin de France lui consacre sa page "Envies.Conseils de vignerons". Le co-propriétaire du Château de Tracy, ce remarquable domaine situé de l'autre côté de la Loire, en appellation Pouilly-Fumé, propose d'ouvrir sa Cuvée HD, pour Haute Densité, sur des langoustines en sabayon, voire des coquilles Saint-Jacques où des ris de veau à la crème de morilles. « C'est un vin jeune, le premier millésime est 2004, explique le comte d'Assam. Mais la sagesse est d'en profiter pour se faire plaisir en le dégustant entouré d'amis. Nous restons mortels, de tels moments font partie des belles choses de la vie.»

Dans le même numéro, un Grand Entretien avec Olivier Cousin, l'Angevin qui déguste ses vins dans une corne de vache. Le 5 mars prochain, il est convoqué devant le tribunal d'Angers à la suite d'une plainte déposée par l'Inao...

Prenez date pour Vitiloire à Tours ...

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Prenez date pour Vitiloire à Tours ...

Tours. Déjà prendre date car il va y avoir du monde dans la bonne ville de Tours ce week-end... Cette année le samedi 31 mai (10/19 heures) et le dimanche 1er juin (10/18 heures). Vitiloire attire chaque année plusieurs dizaines de milliers de personnes. Venues rencontrer quelque cent cinquante vignerons représentatifs de la troisième région viticole de France. Ils se regroupent dans le centre-ville, place de la Gare, boulevard Heurteloup, jardin de la Préfecture.

Au programme de cette nouvelle édition :

- des ateliers de dégustation, proposés gratuitement afin de mieux connaître, comprendre et apprécier les vins du Val de Loire à tout âge ! >> Voir les différentes formules proposées

- L'atelier des chefs : lieu de rencontre entre mets et vins locaux orchestrée par 10 chefs, vous proposant des recettes gourmandes en direct ! >> Assister à ces ateliers

- Des foodtrucks vous serviront des produits bio, bons et locaux !

- Deux circuits de randonnées proposés >> Randonner entre ville et vignes

- Une exposition photographique

- Et, bien sûr, la possibilité de séjourner tout le week-end en Val de Loire >> Voir les formules de séjour

Pendant que je suis dans les calendriers, prendre date également avec le Salon Vin Veritas dont je vous propose l'affiche ci-dessous.

C'est à Jenzat, dans l'Allier, le 18 mai. Du vin bio, que du vin bio ...

C'est à Jenzat, dans l'Allier, le 18 mai. Du vin bio, que du vin bio ...

Les tendances dans le dernier Carnet de V&S News ...

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Les tendances dans le dernier Carnet de V&S News ...

Magazine. Quatre-vingt quatre pages pour faire le tour des tendances dans les domaines du packaging, de la consommation et de la communication... V&S News, lettre d'informations en ligne et papier, qui traite de l'actualité dans le domaine des vins et des spiritueux, vient de publier son Carnet 2014. « Le champ d'investigation de ce répertoire de bonnes pratiques et d'innovations s'étend du conditionnement au consommateur, explique Thomas Gueller, son rédacteur en chef. Ce Carnet Tendances 2014 se veut un outil d'aide à la réflexion pour les dirigeants du secteur des vins, champagnes et spiritueux ». Au sommaire de ce numéro des interviews de Jacques Maby, professeur de géographie à l’université d’Avignon et Elizabeth Leriche, directrice du bureau de style éponyme, et de nombreuses enquêtes, sur la contrefaçon, la perception des vins rosés, la consommation du vin à l'apértitif, une étude sur l'image dus vignobles français et les profils des consommateurs de vins biologiques. Entre autres... Le Carnet Tendances 2014, 39 euros TTC est à commander sur http://www.vsnews.fr.

Bernard Planche, fou autodidacte, vit dans le souvenir de vieux millésimes...

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Bernard Planche, fou autodidacte, vit dans le souvenir de vieux millésimes...

Bernard Planche. Journaliste, ancien président de l'Association française de la presse gastronomique (AFPG), « écrivain de la gastronomie » depuis 1976, Bernard Planche est l'auteur de la Cuisine amoureuse des grands chefs (Éditions Blanche) . Il sera samedi au restaurant La Courcillière, dans les marais de Bourges, pour une conférence sur le paquebot France. C'est en effet sur le Norway, rebaptisé pour l'occasion, que notre Fou de vin du jour organisa, dans les années 1990, des croisières gastronomiques « évènements qu'il qualifie aujourd'hui « d'un peu fous ». A soixante-neuf ans, et « après un demi-siècle de bons et loyaux services pour les arts de la table, solides et liquides », Bernard Planche vit aujourd'hui dans le Cher. « Je suis bon vivant jusqu'à ma mort, explique-t-il quand on lui demande de se présenter, Quel rêve de vivre comme ce célèbre écrivain de gastronomie, Henri Clos Jouve, qui trépassa au restaurant, la tête dans une assiette, en passant commande. Mourir au front, c'est majestueux. Vous savez, j'ai toujours confondu ces deux antinomies : il faut manger pour vivre et il faut vivre pour manger... Et pour boire, évidemment ! ». Pour le reste ...

- Le déclic ? Le premier verre ? Le vin, je l'ai aimé très tôt, dès que ma mère a perdu les eaux. De plus, papa ne buvait pas, maman ne buvait pas, je suis un autodidacte. Quant au premier verre il fut aussi mon premier vers... " Je ne puis rien trouver sur terre/Qui soit plus bon que le verre ".

- Une devise ? Mon verre est vide ? Je le plains. Mon verre est plein ? Je le vide...

- Le meilleur souvenir de dégustation ? C'était il y a fort longtemps, en compagnie d'une belle femme, le soleil se noyait dans l'eau caraïbe... Nous avions tous deux un verre de vin en main. De la dame je ne voyais que la robe légère et diaphane... Nous bûmes une gorgée et nous connûmes un bouche à bouche des plus gouleyants... Je ne me souviens plus quel vin nous avons goûté mais il reste le plus somptueux breuvage du monde et de ma vie.

- Cave ou armoire ? Combien de bouteilles ? Une cave, j'ai cette chance. A bonne température, constante, juste ce qu'il faut d'humidité. Les flacons et leurs bouchons s'y sentent de mieux en mieux Quant au nombre de bouteilles, voilà une question indiscrète, c'est comme demander l'âge d'une dame... Et puis, quand on aime, on ne compte pas...

- Les coups de cœur du moment ? C'est souvent le même moment qui revient...

. vin jaune de Château-Chalon 1999 d'Hubert Clavelin à Voiteur.

. blanc de Chavignol 1990 de François Cotat.

. Château Peyrabon1961, Pauillac, de René Babeau, propriétaire à l'époque de ce domaine situé à Saint-Sauveur-du-Médoc.

PS. La photo que Bernard Planche a joint au questionnaire date de l'époque où il organisait et animait des croisières gastronomiques sur le Norway, rebaptisé pour l'occasion France.

Soyez Berrycurieux à Quincy, dans les vignes de Villalin...

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Soyez Berrycurieux à Quincy, dans les vignes de Villalin...

Quincy. Oui, je sais, les vignes de Villalin ne sont pas dans cet état en ce moment. Cette photo a été prise pendant les dernières vendanges. Mais c'est bien là que les BerryCuriens donnent rendez-vous aux Berrycurieux le samedi 22 mars pour une matinée taille et pliage de baguettes, suivie d'une conférence de Jean Dépont. Spécialiste de l'histoire des sols et des habitants locaux, qui vivaient là un peu avant nous, néandertals, homo sapiens, homo erectus, Jean Dépont parlera des objets taillés, des fossiles que l'on trouve encore dans les vignes. Nos lointains ancêtres étaient-ils vignerons ? Il a peut-être la réponse... La matinée sera ponctuée par une balade d'un peu plus d'un kilomètre dans les vignes. Elle permettra une observation topo-géologique commentée. Vous êtes intéressés ? Répondre. avant le 17 mars. Rendez-vous à 9 heures à Villalin. Après un petit café de bienvenue, visite des vignes et intervention de Jean Dépont. Déjeuner possible à Vignoux pour 20 euros tout compris. Quartier libre à 14 heures. Inscriptions et renseignements auprès de Jean-Michel Sorbe. Tél. 02.48.51.07.99 ou 06.14.55.72.58. Qu'on se le dise !

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